Chacun l’aura remarqué : d’une façon générale, plus un livre est épais, plus il est cher. C’est assez logique, sauf que le papier ne coûte pas grand-chose… donc on a du mal à comprendre comment 50 pages de différence provoquent un écart de prix de 3€.
En effet, si vous avez déjà fricoté avec le monde de l’imprimerie, vous savez que quelques dizaines de pages en plus génèrent quelques centimes de plus à l’unité sur le coût d’impression. Dès lors, les éditeurs prennent-ils les gens pour des jambons en jouant sur la valeur perçue ou y a-t-il une autre raison économique qui justifie une différence de prix de 2€ à 3€ pour quelques dizaines de pages ?
Malgré une incursion dans le monde de l’édition traditionnelle comme directeur d’ouvrages (chez Studyrama) et désormais plus habitué aux rouages de l’édition indépendante, je me suis tourné vers un spécialiste du sujet pour éclairer notre lanterne : Enrick Barbillon, fondateur de Enrick B. Editions (et l’éditeur à l’origine de ma Chronique d’un étudiant en droit).
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