La question du prix du livre
Dans le cas des livres de non-fiction, en tout état de cause, un professionnel désireux d’approfondir ses connaissances et d’élargir ses compétences sera en mesure de payer un ouvrage 20€ si ce dernier lui apporte effectivement un contenu de qualité. De même qu’un étudiant doit trouver un bon rapport qualité/prix quand un livre vendu moins d’une quinzaine d’euros lui permet de réussir ses examens.
A ce titre, un éditeur indépendant a tout intérêt à proposer des ouvrages synthétiques plutôt que des recueils encyclopédiques afin de les vendre moins chers tout en conservant sa marge, ce qui propose un avantage concurrentiel peut-être minime mais assurément réel. Car plus un livre comporte de pages, plus sa maquette est onéreuse à créer en raison des frais de composition (la composition étant la mise en pages du livre dans son format final).
Pour plus de détail sur ce sujet, je vous renvoie à l’article sur le prix du livre et les éclaircissements d’Enrick Barbillon, patron de la maison Enrick B. Editions.