Du compte d’éditeur à l’édition indépendante
Vous consacrez cette année à vous occuper de vos enfants, à faire du kayak dans la baie d’Halong et/ou à lire des centaines de livres. Mais surtout, vous prenez le temps d’écrire un deuxième livre qui vaudra le détour…
Et patatra !
Votre éditeur n’en veut pas. Votre bouquin ne correspond pas à la ligne éditoriale, votre style n’est plus ce qu’il était, votre sujet n’est pas très sexy. Peu importe : vous l’avez dans l’os. Alors vous allez voir ailleurs.
Sauf que les portes restent fermées et qu’au bout de plusieurs mois, vous n’avez toujours pas d’éditeur. Alors quoi, vous abandonnez ? Bien sûr que non : bienvenue dans le monde merveilleux de l’auto-édition !
Mais imaginons le scénario inverse.
De l’édition indépendante au compte d’éditeur
Pour des raisons qui vous appartiennent, vous avez fait le choix de l’édition indépendante. Vous vivotez tranquillement de vos droits d’auteur et vous êtes totalement libre de votre emploi du temps. Bref, ça se passe bien pour vous.
Puis un jour, vous ne savez pas trop comment, mais un éditeur vous contacte et vous propose un projet à éditer chez lui. La proposition est correcte, rien de fantasmagorique, mais correcte.
En faisant vos calculs, vous estimez vos droits d’auteur à 2000€ sur un an si ça se passe bien, ou sur deux ans si ça se passe mal. Par contre, vous cédez vos droits d’exploitation et il faut compter six mois entre la remise du manuscrit et la disponibilité en librairie.
Allez-vous dire non parce que ces conditions sont contraignantes ? Objectivement, ce serait dommage. Laissez-vous tenter : bienvenue dans le monde merveilleux de l’édition traditionnelle !
Compte d’éditeur ou édition indépendante : deux opportunités à saisir !
Eh bien ces deux hypothèses ne sont pas imaginaires… Je me suis retrouvé dans les deux situations. Et dans les deux cas, non seulement ça s’est bien passé mais en plus cela m’a mené vers de nouvelles opportunités et de nouvelles expériences.
N’oubliez pas que ni le confort ni la liberté ne doivent devenir des cocons ou des prisons.
On cite souvent l’exemple d’Agnès Martin-Lugand, qui a auto-édité son premier roman sur la plateforme Kindle d’Amazon avant de signer chez Michel Lafon et d’y rencontrer un franc succès. Mais on peut citer l’exemple inverse de Tucker Max qui a vendu des millions de livres dans l’édition traditionnelle avant de créer sa propre structure éditoriale et de continuer une belle carrière d’écrivain.
Donc quoi que la vie vous réserve, adaptez-vous, soyez optimiste, assumez vos choix et allez de l’avant !
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