Compte d’éditeur, auto-édition ou compte d’auteur : comment définir votre projet et votre stratégie d’édition

Compte d'éditeur, compte d'auteur ou auto-édition : comment définir votre projet et votre stratégie d’édition

Vous avez un manuscrit. Tout rédigé, tout propre, tout corrigé. Mais vous ne savez pas comment l’éditer… Et si l’exemple de Marcel Proust est inspirant, il faut bien admettre que les temps ont changé et que les modèles économiques de l’édition ont évolué avec le temps.

De nos jours, il est bien difficile d’envisager un partenariat comme celui qu’il a conclu avec Grasset et l’édition à compte d’auteur semble un choix compliqué pour débuter une carrière d’auteur entrepreneur, en raison des frais de départ et de la difficulté pour obtenir un retour sur investissement satisfaisant.

L’édition traditionnelle est donc l’hypothèse la plus facile à envisager. Après tout, c’est ce que tout le monde fait, pas vrai ? Et ça a plutôt bien réussi à des gens comme Amélie Nothomb, Guillaume Musso, JK Rowling, Dan Brown, Fred Vargas, Michel Onfray, Françoise Bourdin, Tim Ferriss…

D’ailleurs, si vous avez l’occasion de publier votre livre chez un grand éditeur qui s’engage à vous soutenir pour la promotion de votre bouquin, vous n’avez probablement aucune raison de refuser.

Mais il y a un mais. Et un gros MAIS.

Encore faut-il obtenir un contrat dans l’édition traditionnelle ! Les maisons d’édition sont des entreprises qui cherchent à gagner de l’argent. La question n’est donc pas de savoir si votre livre est génial, il est plutôt question de savoir s’il peut être rentable.

Et la réponse est laissée à l’appréciation de comités de lecture qui sont souvent plus dans la posture que dans l’efficacité… et si vous êtes un illustre inconnu, le postulat de base est que vous allez le rester.

Reprenez l’exemple des personnes que je viens de citer : Tim Ferriss s’est fait jeter par 17 éditeurs avant de publier trois best-sellers mondiaux et le premier agent de JK Rowling n’a même pas donné suite tandis que son deuxième agent a essuyé des refus de plus d’une dizaine de maisons d’édition qui ne voyait vraiment pas l’intérêt de raconter l’aventure de ce Harry Potter.

Bref, rien n’indique que votre prose sera reconnue à sa juste valeur.

Edition à compte d’auteur ou édition indépendante ? C’est à vous de voir !

Si vous disposez du budget pour financer votre projet et que vous souhaitez simplement publier vos mémoires mais que vous n’avez absolument aucune ambition de commercialiser votre texte, alors vous pouvez faire le choix de l’édition à compte d’auteur.

Peu importe que vous soyez diffusé partout si votre lectorat est avant tout constitué de vos amis et/ou de vos petits-enfants. Et il n’y a aucune honte à recourir à un prestataire de service pour produire un livre dès lors que c’est un choix cohérent.

Mais si vous souhaitez lancer une carrière d’écrivain et essayer d’en vivre à moyen terme, alors l’édition indépendante est un choix plus judicieux

D’une part, l’édition à compte d’auteur est difficilement rentable, d’autre part, la liberté offerte par l’auto-édition vous sera bien plus profitable dans la gestion et la promotion de vos projets.

 


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